Conus ixion (Orbigny,1852)

 


Descrizione e caratteristiche:

 

Test épais. Taille grande. Forme conique; spire peu élevéechez l'adulte, formée — non compris la protoconque — d'environ dix tours, légèrement concaves en leur milieu, separés par d'étroites sutures, l'antérieure bordée par un léger renflement; ils sont ornés, sur la concavité, de trois à quatre filets spiraux, arrondis, peu saillants, à peu près  égaux à leurs intervalles, et de stries d'accroissement curvihgnes; dernier tour formant la majeure partie de la coquille, anguleux en arrière, assez brusquement décUve à partir de son milieu, bien atténué en avant; il porte, sur le cou, quelques cordonnets spiraux serrés, peu saillants, et, au-dessous — chez l'adulte — des traces plus ou moins nettes de filets spiraux, étroits, distants, qui, chez le jeune, couvrent toute la surface du dernier tour; chez quelques spécimens adultes, à la place de ces filets, on distingue des lignes spirales formées par l'alignement de taches étroites de couleur rouge ocre; de distance en distance, les arrêts d'accroissement du labre sont marqués par de fortes stries, faiblement arquées. Ouverture étroite, à bords subparallèles, à peine élargie en avant en un très court canal, tronqué sans échancrure; rainure pariétale faible; labre mince, oblique, peu arqué, arrondi en arc de cercle contre le canal, échancré en arrière par un sinus très peu profond qui aboutit presque normalement à la suture; bord columellaire légèrement convexe, fortement tordu en avant, muni d'une étroite callosité contre le canal (5).

Dim. : longueur, 62 mill.; diamètre max., 40 mill.


R. et D. — D'après M. Sacco, qui a de nouveau figuré le type de Brocchi, C. Aldrovandi est une coquille du Plaisancien des Crète Sanesi, unique ou rarissime, qu'il réunit à titre de variété à Lithoconus Mercati; elle a été mal interprétée par les auteurs qui l'ont citée. Grateloup a donné, d'un cône en très médiocre état de conservation, qu'il assimilait fautivement à C. Aldrovandi, un dessin restauré et inexact : spire trop haute, trop aiguë;  dernier tour trop gonflé et trop convexe en arrière, etc. Sur cette figure, D'Orbigny a créé le vocable Ixion, que l'on doit adopter, bien qu'il soit assez mal formé, et appliquer au type de la coll. Grateloup plutôt qu'au dessin inexact qui prétend le représenter. Dans les collections locales, on a conservé Aldrovandi, bien que notre fossile diffère complètement du véritable Aldrovandi du Plaisantien par sa spire moins élevée, à tours concaves et non convexes, par le brusque changement de déclivité de son dernier tour, par son bord columellaire moins renflé. Dans la collection Benoist, certains spécimens de cette espèce sont étiquetés : C. Mercati Br. var. compressicauda Sacco (l. c, p. 21, pl. II, fig. 17) ; chez ce dernier, la contraction de la moitié inférieure du dernier tour est tellement brusque et si prononcée que le spécimen représenté par Sacco me parait être plutôt
une anomalie qu'une véritable variété, anomalie assez fréquente dans le G. Conus s. l. (cf. C. parvicaudatus Sacco, l. c, p. 28, pl.
III, fig. 25, 26, C. Bredai, p. 118, pl. XI, fig. 17). Les géologues bordelais appuyaient leur détermination surtout sur la figuration donnée par M. Hôrnes d'un C. Aldrovandi [n. Br.) (l. c, pl. I, fig. 2), devenu depuis, C. Karreri Hôrnes et Auinger (Gastr. I et II Mioc. Médit. Stufe, pl. IV, fig. 2), qui, cependant, diffère de notre coquille de l'Aquitaine par sa spire plus haute, son dernier tour plus arrondi en arrière, moins brusquement déclive en avant (5). 

Je crois que C. Vasseuri May. représente un stade népionique de C. Ixion, ses premiers tours postembryonaires sont légèrement granuleux sur l'angle et son dernier tour est couvert de fins cordons spiraux distants et parfois granuleux (5).

Je considère comme une monstruosité angulifera un jeune spécimen de la coll. Neuville chez lequel il existe en avant, sur le dernier tour, un méplat très accusé C. Ixion, fort commun dans les gisements à faciès récifal du Peloua à Saucats et de Baour, à Mérignac, diffère de C. antiquus Lk. qui l'accompagne, par son galbe plus trapu, par sa spire un peu plus élevée, par ses tours plus nettement striés transversalement, moins concaves, limités, en avant, par un bourrelet plus large, plus arrondi, moins saillant, que chez antiquim, ainsi que par son labre moins arqué. Il n'atteint pas d'aussi grandes dimensions (5).

Loc. — Saucats (Peloua), plésiotype (pl. II, fig. 23, 24), coll. Peyrot, toutes les coll.; même loc, même coll. (pl. II, fig. 22), spécimen montrant des traces de coloration; même loc, même coll. (pl. II, fig. 15), spécimen népionique (= C. Vasseuri May.) ; même loc, coll. Neuville (pl. II, flg. 21), monstr. angulifera; le type également à Mérignac (Baour), coll. Peyrot, et à Saint-Paul-lès-Dax, coll. Grateloup. — Burdigalien (5)



According to M. Sacco, who has again figured Brocchi's type, C. Aldrovandi is a shell from the Pleasant Cretan Sanesi, unique or extremely rare, which he unites as a variety with Lithoconus Mercati; it has been misinterpreted by the authors who have quoted it. Grateloup gave a restored and inaccurate drawing of a cone in a very poor state of preservation, which he mistakenly assimilated to C. Aldrovandi: spire too high, too sharp; last turn too swollen and too convex back, etc. On this figure, D'Orbigny created the term Ixion, which we must adopt, although it is quite badly formed, and apply to the type of the coll. Grateloup rather than the inexact drawing which claims to represent him. In the local collections, Aldrovandi has been preserved, although our fossil differs completely from the true Aldrovandi of the Plaisantian by its lower spire, with concave and not convex turns, by the sudden change in declivity of its last turn, by its columellar edge less bulged. In the Benoist collection, some specimens of this species are labeled: C. Mercati Br. var. compressicauda Sacco (l. c, p. 21, pl. II, fig. 17); in the latter, the contraction of the lower half of the last whorl is so abrupt and so pronounced that the specimen represented by Sacco seems to me to be rather an anomaly than a true variety, an anomaly quite frequent in the G. Conus s. I. (cf. C. parvicaudatus Sacco, l. c, p. 28, pl. III, fig. 25, 26, C. Bredai, p. 118, pl. XI, fig. 17). The Bordeaux geologists based their determination above all on the representation given by M. Hôrnes of a C. Aldrovandi [n. Br.) (l. c, pl. I, fig. 2), which has since become C. Karreri Hôrnes and Auinger (Gastr. I et II Mioc. Médit. Stufe, pl. IV, fig. 2), which, however , differs from our Aquitaine shell by its higher whorl, its last turn more rounded behind, less abruptly sloping forward (5).

I believe C. Vasseuri May. represents a nepionic stage of C. ixion, its first postembryonic whorls are slightly grainy on the angle and its last whorl is covered with thin, distant and sometimes grainy spiral cords (5).

I consider as an angulifera monstrosity a young specimen from coll. Neuville in which there is in front, on the last turn, a very marked flat C. Ixion, very common in the reef facies deposits of Peloua at Saucats and Baour, at Mérignac, differs from C. antiquus Lk. which accompanies it, by its stockier curve, by its slightly higher whorl, by its turns more clearly striated transversely, less concave, limited, in front, by a wider, more rounded, less protruding bead, than in antiquim, as well as by its less arched labrum. It does not reach such large dimensions (5)

 

E’ definito sulla base del C. aldrovandi illustrato da Grateloup nel 1845 su Conch. Foss.Cones Pl.1 fig.3 (2)

 

 

Distribuzione:

Francia – Miocene.


Conus vasseuri (Mayer.Eymar, 1891)

 

C. testa parva, oblungo-turbinata, subclavata; spira paulum exserta, immagine obliqua concava, apice acutissima; anfractibus primis rotundatis, sequentibus obtuse carinatis, ultimis contiguis, primis exceptis, planis, transversim sex-striatis, in carina leviter granosis; ultimo anfractu acute carinato, dorso ventricoso, antice attenuato, striis transversis remotis, granosis, a carina ad basim sensim crassioribus distantioribusque; ore longo, latiuscolo ; columella sinuosa, antice vix contorta. Long 22, lat. 10,5 mm.

Langhiano, Saucats

 

 

 

Conus ixion juv.(3)

Conus vasseuri

mm. 22 x 10,5

 

 

 


 

Conus aldrovandi (2)

Grateloup Pl.1 fig. 3

= Conus ixion

 

Conus ixion Plesiotype (3)

Conus ixion juv.(3)

Conus vasseuri

mm. 22 x 10,5

 

Conus ixion

angulifera(3)

Conus ixion angulifera(3)

 

 

Conus ixion

Michel Brault

 

 

 

 

Conus sp.1 (Lozouet, 2017)

MNHN.F.A66852

Oligocene (Chattiano)

mm. 22

 

Potrebbe essere il precursore del Conus ixion

 

 

 

 

 





[AZFC N. 326-01] – Conus ixion – ( Orbigny,1852 ) - [ 53,8 x 34,2 ] – Aquitaniano - Landes

[AZFC N. 326-02] – Conus ixion – ( Orbigny,1852 ) - [ 32,3 x 21,2 ] – Burdigaliano – Peloua (near Saucats) - Gironde

[AZFC N. 326-03] – Conus ixion – ( Orbigny,1852 ) - [ 43,5 x 24,2 ]  – St. Martin D’Oney – Landes

Conus ixion 

mm. 35,7 x 22,7

Searravaliano – Pessac (Cap de Bos) – Gironde (Francia)

[AZFC N. 326-04]

 



 

 Conus ixion

mm. 53,8 x 34,2

Aquitaniano – Landes

[AZFC N. 326-01]

Conus ixion

mm. 43,5 x 24,2

St. Martin D’Oney – Landes

[AZFC N. 326-03]

Conus ixion  

mm. 35,7 x 22,7

Searravaliano – Pessac (Cap de Bos) – Gironde (Francia)

[AZFC N. 326-04]

Conus ixion

mm. 32,3 x 21,2

Burdigaliano

Peloua (near Saucats) – Gironde

[AZFC N. 326-02]

Conus ixion juv.(3)

Conus vasseuri

mm. 22 x 10,5

Conus sp.1

Oligocene (Chattiano)

mm. 22

 

 

 



Bibliografia Consultata

 

·         (1) – Orbigny - Prodrome de paléontologie stratigraphique universelle des animaux mollusques & rayonnés, faisant suite au Cours élémentaire de paléontologie et de géologie stratigraphiques. Pag.56

·         (2) - Grateloup, [J. B. P. S.], 1847. Conchyliologie Fossile des Terrains Tertiares du Bassin de l'Adour, (Environs de Dax), Atlas. vol. i. Conus

·         (3) - Peyrot, A., 1930. Conchologie Néogénique de L'Aquitaine. Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux, 82: 5 -116

·         (4) - Mayer-Eymar, C., 1891. Daignoses Specierum Novarum. Naturforschenden Gesellschaft, Zurich. Vierteljahrschrift, 35 (Heft 3/4 ): 290 –301

·         (5) – Peyrot (1930) “Conchologie Neogenique de l’Aquitanie”